La pauvreté affecte d’abord les plus jeunes. En premier lieu, les jeunes adultes (de 18 à 29 ans), leur taux de pauvreté a augmenté de 8,2 % à 12,5 % entre 2002 et 2018. Les 18-25 ans n’ont |
pas le droit – sauf rares exceptions – aux minima sociaux. Au total, un million d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. |
La pauvreté frappe durement les enfants dont les parents ont de faibles niveaux de vie. Leur taux de pauvreté était tombé à 8,3 % au début des années 2000, il atteint 11,6 % en 2018. Pas moins de 1,6 million de mineurs sont concernés. Ils ne sont pas pauvres eux-mêmes mais des enfants « de » pauvres : ils vivent au sein de familles aux faibles revenus, soit du fait de la situation économique, soit suite à une séparation, parfois des deux. Ces enfants ne vivent pas tous dans la misère, mais |
sont loin d’accéder aux normes de la société de consommation française que leur renvoie sans cesse notamment la publicité. Les plus touchés sont ceux dont les parents ont des charges de logement élevées, en particulier ceux qui vivent dans les grandes villes. La progression est sensible pour les adultes. Chez les 50-64 ans, le taux de pauvreté a progressé de 5,6 % en 2005 à 7,7 % en 2018. Les plus âgés sont bien moins nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté, mais ils ne sont pas pour autant épargnés. Leur taux de pauvreté augmente nettement chez les 50-65 ans. Avec l’âge, l’espoir de voir sa situation personnelle s’améliorer diminue voire disparaît. La pauvreté est moins fréquente chez les aînés, mais elle est plus durable. Source : « La pauvre augmente chez les jeunes », www.observationsociete.fr, 20 septembre 2020 |